LA CAVE DE L'INSOLITE

Publié le par Everonek

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Les amis,

vous avez vu, je n'ai pas publié le WE dernier?

C'est que novembre et décembre, ces satanés mois en "brrrrr", ont un effet grotesque sur moi : j'hiberne dans ma grotte. 

Aussi poilue et affamée qu'un grizzli, je m'astreins au minimum vital en terme d'activités diurnes : achats compulsifs de chaussures (je suis sujette aux engelures, avoir du stock est donc vital), transport du corps au bureau (ma tête restant dans la grotte) et en réunion, soulèvements des commissures des lèvres, ponctués de subtils hochements de tête, en parfaite simulatrice que je suis du chien-chien qui trônait sur la plage arrière de l'auto de Mamie Dédée quand j'avais 5 ans. C'est une illusion parfaite de l'écoute active, essaye.

Mon système solaire est en berne et passé 17 heures, je lutte contre la tentation de me coller sous la couette pour roupiller comme un gros nounours.

Le matin, je m'enfile des lux dans la tête en priant pour que Sainte Luminothérapie m'envoie le coup de soleil salutaire qui me décolera les cadrans jusqu'au soir.

Le midi, je gobe des vitamines C et je fais la starlette derrière ma baie vitrée. En pull à col roulé et bottes moumoutées.

Le soir, je ... Franchement, ça pourait vite virer à la famine intellectuelle et à la misère sexuelle, cette histoire de vilains mois en "brrrrr".

Mais non, car j'ai un super plan diversion : "Echange grotte moisie contre cave bien garnie".

Hé, hé.

S'attarder autour d'une bonne bouteille de vin bio à La Cave de l'Insolite, ça écarquille les pupilles.

C'est bio, c'est beau. La déco est hétéroclite et tout sauf grotesque.

On y mange des plats simples et bien cuisinés, dans un luxe d'espace incroyable. Pour une fois que dans une cave parisienne, je peux étirer mes jambes sans chatouiller l'intimité du métatarse de mon voisin...

Y'a du gros ours bien léché, des Boucles d'or et des peaux pots vendus avant d'avoir été tués.

En vérité, les bons moments à la Cave de l'Insolite, c'est tout sauf insolite.

Pour y aller, y'a qu'à suivre sa bonne étoile.

La grande ourse hein, évidemment. Pas celle du Berger, la galette et les rois mages ce sera pour janvier.

 

Publié dans Aux bons coins

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