LA PARESSE QUOTIDIENNE
Je suis poilue de la main.
Je suis hirsute de la paluche.
J'ai une algue verte dans le creux de la palme !!!
Oups ! Ca fait bien deux mois que j'engraisse ma paresse quotidienne en délaissant mon clavecin d'ordinateur.
Mais c'était bien...
Ne rien faire.
Ou si peu.
Moins fort la musique du vent dans les herbes hautes, je n'aspire qu'aux soupirs et aux pauses.
La lenteeeuuur m'aspire et me noit dans la plume d'oie.
Bon, j'ai pas joué la Belle aux abois dormants non plus. J'avais une vie en périphérie de l'oreiller mais une petite mollesse dans le caillou et un cerveau de shamaslow.
C'est pas rien quand même, non?
Et c'est la même histoire, chaque été que les dieux du soleil ont crée... Au moindre rayon, je me liquéfie de la motte pour entrer dans les limbes de la grande torpeur.
Et puis pop ! J'ai été exfiltrée samedi soir, dès notre retour de vacances. L'infecte puanteur du cadavre exquis de surgelés dans la cuisine (le frigo avait encore pêté les plombs) m'a rasé gratis les poils de la main !
Me revoici les amis.
J'ai plein de trucs à vous raconter, mais ce sera pour plus tard. On va prendre le temps de ne rien faire ensemble ...
Vive la liberté de la presse la paresse !
(Qui ne s'use que si on ne s'en sert pas).