CLICHES FROM NEW YORK

Publié le par Everonek

Les amis,

 

as-tu déjà eu le sentiment d'avoir laissé ta tête quelque part, que celle-ci n'est plus vissée sur tes épaules mais plutôt gentiment posée ... ailleurs?

Je crois bien avoir oublié la mienne à l'arrière d'un taxi New Yorkais parce que là où je devrais être, et bien je n'y suis pas du tout ! Ce serait lié au décalage horreur me chante la rumeur. Je rêvasse le jour, j'ai les crocs la nuit et je me taperais bien une fondue au chocolat tout en tapotant mon clavier blanc immaculé, ce qui serait le comble du négligé.

J'ai sélectionné quelques clichés pour te faire toucher du doigt (propre svp, va pas dégueulasser le matos) une réalité qui colle si bien aux lieux communs américains.

  statue de la liberté et entrée du port de New York

 

Le Chéri sur le Toit Terrasse du MET New York

taxi avec congratulations Kate et William New York

Empire State Building vu d'Ellis Island New York

carrefour à Greenwich New Yorkhamburger au BLT Burger à Greenwich New York

Le plus fou dans ce séjour, hormis le fait qu'on a créché dans un quartier exclusivement peuplé de frères de Barracuda dans lequel des taxis refusaient de nous conduire ("East Brooklyn, no good area" dixit un honnête chauffeur alors que d'autres fourbes prétextaient la fin du service, une petite faim, une grosse envie pipi pour éviter la course vers craignos city), c'est que les lieux sont incroyablement familiers à force d'avoir été vus et revus à la télé ou au ciné.

Mais ce qu'on voit à l'écran, ça n'est pas la vraie vie. La ville de Batman est encore plus haute, plus grande, les avenues sont d'une largeur démesurée si bien que jamais tu ne te sens oppressé.

Notre itinéraire de six jours a débuté par une incroyable virée en taxi sur le Brooklyn Bridge, un large ruban qui déroule les buildings de Manhattan ainsi que la statue de la Liberté. Sensation d'évolution dans un décor de cinéma garantie 100% authentique.

Puis nous avons marché dans Times Square. Nous arpentions les pavés de Broadway en écarquillant nos yeux cernés par la fatigue du voyage devant les gigantesques écrans projetant émissions de télévision, publicités ou animations. Yes, Times Squares, ça pique les yeux !

Le lendemain, la pluie (seul cafouillage météo d'un séjour ensoleillé) nous poussa au MoMA. Ca je t'en parlerai dans un prochain billet (amis des arts modernes et non initiés, soyez indulgents : j'y ai passé la journée, j'ai un paquet de détails à raconter mais fort heureusement il ne plut qu'une seule journée).

Le surlendemain, on a trainé dans Greenwich, quartier bohême (sauf les prix de l'immobilier) dans lequel tout le monde est beau et bien sapé. C'est très cool attitude et il y a plein de petits cafés et resto pour se reposer. Et puis, il y a Bleecker Street qui est juste une tuerie de tentation de shopping : Marc Jacobs fringues, Marc Jacobs sacs, Marc Jacobs enfants, Marc Jacobs librairie (seule librairie dont j'ai poussé la porte en six jours)... il y en avait tellement que ma carte bleue se recroquevillait un peu plus dans son étui devant chaque vitrine langoureusement léchée.

Mais je n'ai pas craqué pour Marc, je me suis réservée pour Reiss. Ok, c'est anglais mais l'américain c'est quoi à l'origine? Et puis le cours avantageux du dollars rendait tellement sympathique ce sublime imperméable beige ceintré que je chante sous la douche depuis mon retour, afin de pouvoir enfin le porter. J'ai également craqué pour deux bracelets et un collier Alexis Bittar, LA marque New Yorkaise qui est dans tous les magazines fashions du cru et qui a fait se pâmer plus d'une fille rencontrée par la suite. Je ne m'étais pas préparée à tant de célébrité. Pinaise, c'est bon des fois, hein? C'est con, c'est pas connu à Paris.

Le Chéri a bien craqué aussi et c'est les bras chargés et le coeur léger que nous sommes entrés au Blue Note, LE club mythique de Jazz qui programmait Omar Sosa ce soir là. Il y avait un vestiaire pour nos paquets, notre cocktail favori était à la carte (le Mai Tai) et Omar Sosa tourne régulièrement à Limoges. On se sentait chez nous, c'était bien. Blague à part, l'accoustique exceptionnelle et  le côté intimiste du lieu nous ont emballés.

Bien, nous entamons maintenant le jour 4. Le Day four, je dirais parce qu'à ce stade du séjour, je commençais enfin à comprendre ce fichu accent et à pouvoir parler sans avoir l'impression de mâcher un paquet entier de Malabars. Je suis rouillée de la langue, faut que je pratique plus souvent, on y retournera.

Au 4eme jour donc, nous étions enfin prêts à endosser sans nul trace de second degré nos costumes de touristes : A nous la statue de la liberté ! Et bien nous en a pris car la grande dame est sacrément imposante du haut de ses 93 mètres. Paradoxalement, le drapé de sa toge métallique est incoyablement aérien. Quant à la promenade à ses pieds, j'ai adoré : c'est paisible (contrairement à la traversée en ferry qui est un peu plus ... bestiale) et la vue sur Manhattan est à couper le souffle. J'ai fait quelques photos mais ça ne rend rien, il faut y aller.

Day five, nous étions claqués et avons rampé jusqu'à Central Park avec l'objectif avoué de faire les pancakes de pelouse jusqu'à plus soif. Je te raconterai Central Park dans un autre billet, sinon j'y suis encore demain alors qu'évoquer les pancakes m'a réveillé l'estomac. Après plusieurs heures de piles/faces au soleil, les batteries se sont rechargées et nous avons filé au MET (Metropolitan Museum of Art) voir les grecs si j'y suis et les égyptiens aussi. C'était très beau et tout allait bien jusqu'à ce que nous soyons aspirés vers le Toit-Terrasse du musée qui nous avait été recommandé : l'ascenseur est confidentiel mais nous nous sommes bien trouvés. Du Toit-Terrasse (sic) nous avons admiré une superbe vue sur Mahattan, en sirotant un cocktail entourés de mannequins venus se pâmer devant  l'exposition temporaire d'Alexander Mcqueen (superbe expo, par ailleurs). C'est ça aussi New York.

Day six : Déambulations dans Central Park en attendant l'heure de filer vers JFK Airport (dans un prochain billet, donc).

 

Il pleut demain, me dit l'écran télé que je surveille du coin de l'oeil.

Essayage immédiat d'imperméable.

See ya !

  

Les photos sont dans l'album New York (clique sur le lien)... Et j'en ai d'autres in the box ! 

 

   

 

Publié dans Les touristes

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Commenter cet article

D
<br /> Yessss grandiose mais alors Göteborg ! Göteborg ! Son musée de la médecine militaire, sa statue de la Ténacité, ses drakkars au profil d'oiseau blanc, ses H&M plaqués or... (je blague, y'a rien<br /> de tout ça)<br /> <br /> <br />